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Acheter un utilitaire à La Réunion

Artisans, commerçants, restaurateurs, chauffeurs-livreurs... tous les professionnels qui utilisent quotidiennement leur utilitaire le savent : un utilitaire est bien plus qu’un véhicule. C’est même plus qu’un outil de travail, c’est un partenaire. Il joue un rôle quotidien central dans la réussite de l’entreprise et l’épanouissement de l’entrepreneur.

Utilitaire et véhicule de société

Véhicule de société : Quels sont les enjeux financiers ?

Un utilitaire à usage professionnel, à partir du moment où il est immatriculé au nom de l’entreprise qui le possède ou le loue, est considéré comme un véhicule de société. Le principal avantage d’un véhicule de société consiste à faire supporter les coûts engendrés par celui-ci à l’entreprise. 

Il y a le coût d’acquisition, mais également les charges incompressibles liées à l’utilisation du véhicule (révisions, réparations, contrôle technique, assurance, carburant...). Des dépenses qu’il est nécessaire d’anticiper dans le budget annuel de l’entreprise (voir chapitre 5). 

Pour autant, immatriculer un véhicule au nom de sa société n’a pas que des avantages. Si le coût d'acquisition est supporté par l’entreprise, la déduction fiscale associée est très limitée et fonction de la date de mise en circulation du véhicule et de ses émissions de Co2 (voir chapitre 2).

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Véhicule de service et véhicule de fonction : Quelle différence ?

Souvent employée de manière générique, la désignation “véhicule de société” nécessite d’être clarifiée. Généralement, il désigne un “véhicule de service”. Il s’agit d’un véhicule mis à la disposition d’un collaborateur et destiné exclusivement à un usage professionnel. Il ne peut pas être utilisé en dehors des heures de bureau et pour des déplacements personnels.

Les véhicules de service sont généralement des véhicules techniques, notamment des utilitaires. Ils sont stationnés sur le parking de l’entreprise et utilisés par les salariés durant leur journée de travail. L’employeur ne paye pas de charges sociales sur les véhicules de service.


Le véhicule de service se différencie du “véhicule de fonction”. Celui-ci est mis à disposition d’un employé pour ses déplacements quotidiens, y compris non-professionnels. Il peut donc être utilisé durant les heures de travail pour les déplacements professionnels, pour les trajets domicile-travail et pour toutes les activités privées du salarié. 

L’employeur est redevable des charges sociales sur le véhicule. En revanche, puisqu’il s’agit d’un avantage en nature, un véhicule de fonction doit être déclaré aux impôts par le salarié et son utilisation sera prise en compte dans l’assiette de calcul de son imposition.

Véhicule de direction ou de démonstration : La bonne affaire ?

Les véhicules de direction ou de démonstration sont des véhicules neufs et utilisés durant un laps de temps réduit par des professionnels de l’automobile. Les véhicules de direction sont mis à la disposition d’un employé par le concessionnaire pour un usage exclusivement professionnel. Les véhicules de démonstration sont quant à eux utilisés pour des essais ou comme simples modèles de présentation. 

Véhicules de direction ou de démonstration sont ensuite revendus sur le marché de l’occasion. Ils représentent de très belles affaires car vendus entre 10% et 25% moins chers qu’un véhicule neuf alors qu’ils ont très peu roulé, sont dans un état quasi-neuf et disposent encore de la garantie constructeur.

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La fiscalité des utilitaires

TVS : Quels utilitaires sont exonérés ?

Comme stipulé sur le site du ministère de l’Economie, des Finances, de l’Action et des Comptes Public (www.economie.gouv.fr) : “Les véhicules utilitaires de type fourgon ou camionnette utilisés pour les transports de marchandises ne sont pas soumis à la TVS”. En résumé, les entreprises sont exonérées de la TVS (Taxe sur les véhicules de société) pour tous les fourgons et autres camionnettes transportant du matériel. 

“La TVS concerne donc des véhicules principalement utilisés au transport de personnes (autre que le transport à titre commercial). À l'inverse, les véhicules conçus techniquement pour un usage exclusivement commercial ou industriel n’entrent pas dans le champ de la TVS”, précise le site du ministère. 

Au-delà des caractéristiques techniques du véhicule, c’est son usage qui définit s’il est exonéré, ou non, de TVS. Artisans, commerçants, restaurateurs ou encore livreurs sont tous concernés par l'exonération de TVS pour leur utilitaire de société.

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TVS : Quels sont les autres cas d’exonération ?

Outre les utilitaires destinés au transport de marchandise, sont également exonérés les véhicules de tourisme exclusivement destinés à un usage agricole ou, sous conditions, les véhicules accessibles en fauteuil roulant. 

Certains véhicules sont également exonérés de TVS de par la nature de l’activité exercée par la société. Sont concernés les véhicules destinés à la vente (voiture commerciale sans place assise à l’arrière), à la location (entreprises de location de véhicules), au transport de clients (taxis et VTC), à l'enseignement de la conduite (auto-école) et aux compétitions sportives. 

Enfin, tous les véhicules fonctionnant uniquement à l'énergie électrique et émettant moins de 60 grammes/km de CO2 ne sont pas soumis à la TVS. 

Depuis le 1er janvier 2018, tous les véhicules hybrides essence, superéthanol E85, associant essence et gaz naturel carburant ou gaz de pétrole liquéfié sont également exonérés définitivement si le taux d'émission de CO2 est inférieur ou égal à 60 grammes/km (en NEDC corrélé, et 50 grammes/km en homologation WLTP).

Pour les véhicules dont le taux d'émission de Co2 est compris entre 60 et 100 grammes/km pour une homologation en NEDC corrélé ou entre 50 et 120 grammes/km pour une homologation en WLTP, l’entreprise est exonérée durant 12 trimestres à partir du premier jour du trimestre en cours à la date de la première mise en circulation du véhicule.

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Quelles déductions fiscales pour un utilitaire ?

Pour l’achat d’un véhicule utilitaire, les amortissements liés à cette dépense d’investissement sont intégralement déductibles du résultat imposable. Contrairement aux véhicules de tourisme, cette déduction fiscale n’est pas plafonnée. Les loyers sont aussi intégralement déductibles du résultat imposable dans le cadre d’une location longue durée (LLD) ou location avec option d’achat (LOA), (voir chapitre 3). Les dépenses d’entretien et de carburant sont également déductibles du bénéfice imposable. 

Autre avantage fiscal, les dépenses de TVA liées à l’achat, l’entretien et l’utilisation d’un véhicule utilitaire sont récupérables en totalité. Cela concerne donc la TVA sur le prix d’acquisition mais également sur les frais d’entretien du véhicule. La TVA est également récupérable sur les dépenses de carburant pour : le gazole, le superéthanol E85, le GPL, le propane et butane liquéfié et le gaz naturel comprimé.

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Prime à la conversion : quelles conditions pour les professionnels ? 

Les critères de la prime à la conversion 2020 en détail :

La prime à la conversion est un dispositif incitatif permettant de bénéficier d’une prime pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion en l’échange de la mise au rebut d’un véhicule ancien. Accessible aux véhicules professionnels, cette prime nécessite de remplir 10 conditions :

  1. Le poids total autorisé en charge du vieux véhicule ne doit pas excéder 3,5 tonnes.
  2. Sont concernés par le dispositif les vieux véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011 et les véhicules essences immatriculés avant le 1er janvier 2006.
  3. Le vieux véhicule doit appartenir depuis au moins un an au bénéficiaire de la prime à la conversion et le nom doit être le même sur l’ancienne et la nouvelle carte grise. Il n’est donc pas possible, pour un professionnel, de bénéficier de la prime à la conversion pour un véhicule en son nom propre dans le cadre de l’achat d’un véhicule au nom de la société (et inversement).
  4. Le vieux véhicule doit être immatriculé en France dans une série normale ou définitive et ne pas être gagé
  5. Le vieux véhicule doit être roulant et ne doit pas être considéré comme un véhicule endommagé par un expert et faire l’objet d’un contrat d’assurance en cours de validité depuis au moins un an à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule acquis ou loué.
  6. Le vieux véhicule doit impérativement être mis au rebut dans un centre agréé VHU (véhicules hors d’usage) qui se chargera de recycler le véhicule.
  7. A l’achat, peuvent bénéficier d’une prime à la conversion : voiture particulière, camionnette, deux ou trois roues à moteur ou quadricycle à moteur (si la puissance maximale nette du moteur est supérieure à 2 kilowatts dans ces deux derniers cas).
  8. Le prix d’acquisition ne doit pas être supérieur à 60.000 €.
  9. Le nouveau véhicule doit être immatriculé en France avec un numéro définitif et ne pas être cédé par l’acquéreur : dans les six mois suivant son acquisition ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres s’il s’agit d’une voiture particulière ou d’une camionnette. Dans le cadre d’une location, le contrat doit être conclu pour une durée de deux ans minimum.
  10. Pour les professionnels, le nouveau véhicule doit obligatoirement être 100% électrique ou hydrogène. Contrairement au dispositif pour les particuliers (sous certaines conditions de ressources), les véhicules essence immatriculés à partir du 1er janvier 2011, les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules fonctionnant au gaz ne peuvent pas bénéficier de la prime de conversion.

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Bonus écologique : quel montant pour les professionnels ? 

Le bonus écologique est une aide financière dont peuvent bénéficier les professionnels qui achètent ou louent (pour deux ans ou plus) un véhicule neuf économe en énergie. Il concerne les voitures ou utilitaires émettant au maximum 20g de Co2/km.

Suite à la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le montant du bonus écologique a été revu à la hausse. Ainsi, les entreprises qui font l’acquisition d’une voiture électrique peuvent, depuis le 1er juin 2020, bénéficier d’un bonus allant jusqu’à 5000€ (contre 3000€ auparavant).

Pour bénéficier d’un bonus à taux plein, le véhicule ne doit pas coûter plus de 45 000€. Les véhicules vendus plus de 60 000€ ne sont pas éligibles au bonus écologique.

Enfin, toujours depuis le 1er juin 2020, un nouveau bonus de 2000€ est ajouté pour l’achat de véhicules hybrides rechargeables ayant plus de 50 kilomètres d’autonomie en mode tout-électrique et coûtant moins de 50 000 euros.

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Le financement de son utilitaire ? 

Achat, LLD ou LOA : quelles différences ? 

Il y a trois principales manières d’acheter ou louer un véhicule utilitaire : l’achat sec, la location longue durée (LLD) ou la location avec option d’achat (LOA).

L’achat sec est la forme traditionnelle d’acquisition d’un véhicule utilitaire. Financer par la trésorerie de l’entreprise ou via un crédit, l’achat permet à l’entreprise d’être immédiatement propriétaire de son véhicule.

Une autre option s’est largement développée ces dernières année, devenant même la solution la plus répandue sur le marché professionnel : la LLD. La location longue durée consiste à louer un véhicule neuf sur une période comprise généralement entre un et cinq ans. Le véhicule n’appartient pas à l’entreprise qui le loue et l’exploite et il est donc restitué à l’issue du contrat.

Troisième option : le crédit bail ou leasing. Cette solution est à mi-chemin entre les deux premières puisqu’elle consiste à louer son utilitaire durant une ou plusieurs années puis à éventuellement l’acquérir à l’issue du contrat en levant l’option d’achat. Le prix d’achat du véhicule est fixé au moment de la contractualisation et aucune pénalité ne s’applique si l’option n’est pas levée.

 

Achat : plutôt neuf ou occasion ? 

Pour un professionnel souhaitant s’orienter vers un achat, la principale interrogation réside dans le fait de savoir s’il vaut mieux investir dans un véhicule neuf ou d’occasion.

Le principal avantage d’un véhicule d’occasion par rapport à un véhicule neuf, c’est bien entendu son prix. Pour deux véhicules identiques et à niveau d’équipement comparable, le véhicule d’occasion sera inévitablement moins cher. Moins cher à l’achat, un véhicule d’occasion est amorti plus rapidement et ne pas connaît la décote inhérente à un véhicule neuf dans ses premiers mois d’utilisation.

En revanche, le marché de l’occasion offre un choix de véhicules et surtout d’équipements beaucoup plus restreint. A contrario, acheter un véhicule neuf permet de choisir l’utilitaire le plus adapté à ses besoins et contraintes.

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Achat : quels sont les avantages ? 

S’il est aujourd’hui fortement concurrencé par la LLD et la LOA, l’achat “sec” reste une solution privilégiée par de nombreux professionnels souhaitant acquérir leur utilitaire. Si la situation financière de l’entreprise s’y prête, l’investissement via un emprunt dispose de plusieurs avantages.

  • Le professionnel est immédiatement propriétaire du véhicule utilitaire et l’inscrit en tant qu’actif au bilan de l’entreprise.
  • Les amortissements liés à cette dépense d’investissement sont intégralement déductibles du résultat imposable et ne sont pas plafonnés pour les utilitaires. 
  • L’entreprise n’a aucune contrainte quant à l’utilisation ou l’entretien du véhicule. Il n’y a notamment aucune limite de kilométrage ni d’obligation d’entretenir le véhicule auprès d’un professionnel désigné.
  • Le véhicule peut être revendu à tout moment par l’entreprise.
  • Le véhicule peut être librement personnalisé avec des flocages publicitaires.
  • L’entreprise a toute la liberté pour souscrire son contrat d’assurance auto auprès de la société d’assurance de son choix et en négociant les tarifs et conditions.

 

LLD : POUR QUI ET POUR QUOI ?

Selon le SesamLLD (Syndicat National des Loueurs de Véhicules en Longue durée),
56,4% des véhicules d’entreprise mis en circulation en 2017 l’ont été en LLD. La location longue durée est donc aujourd’hui la solution la plus plébiscitée par les professionnels.
Et ce, pour plusieurs raisons :

  • Elle est économique : Le professionnel économise le prix d’achat du véhicule
    et optimise les frais d’entretien et d’assurance puisque ceux-ci sont compris dans le
    loyer. Il bénéficie également de déductions fiscales sur les loyers versés.
  • Elle est simple : Le professionnel dispose d’une solution complète puisque
    l’entretien du véhicule est intégralement compris dans le contrat. Le véhicule est livré
    “clés en main” avec toutes les assurances et sans aucune démarche administrative a
    effectuer
  • Elle est qualitative : Le professionnel bénéficie d’un véhicule neuf ou en excellent
    état ainsi que de l’ensemble des garanties constructeurs. Il jouit également d’un service
    d’assistance étendu et performant.

La LLD est une solution offrant une grande souplesse dans l’usage et une excellente
visibilité financière. Elle est particulièrement adaptée aux PME disposant d’une flottes de plusieurs utilitaires mais également aux petites entreprises et autres artisans ayant besoin d’un utilitaire performant sans investir.

 

LOA : LE PARFAIT COMPROMIS ?

De plus en en plus en vogue, la location avec option d’achat, ou leasing, ressemble au parfait compromis
entre achat et LLD. Cette solution permet au professionnel d’entrer dans un processus d’investissement
sans pour autant s’endetter. Les avantages sont donc nombreux :

  • Les loyers versés ne sont pas à perte puisque le professionnel peut devenir propriétaire du véhicule
    en levant l’option d’achat à l’issue du contrat. Il bénéficie également de la déduction fiscale sur les
    loyers versés au même titre que la LLD.
  • Le loyer étant une charge d’exploitation, l’entreprise conserve intacte sa capacité d’investissement
    et d’endettement.
  • Le prix d’achat du véhicule est fixé au moment de la contractualisation et est en partie couvert
    par le dépôt de garantie. L’entreprise n’a donc pas besoin de disposer d’importantes liquidités pour
    acquérir le véhicule.
  • Si le professionnel ne souhaite pas acheter le véhicule à l’échéance du contrat de location, aucun
    frais de pénalité ne s’applique et il récupère son dépôt de garantie.
  • Comme pour une location en LLD, le contrat s’accompagne généralement d’un service d’entretien
    et d’assistance performant et adapté aux besoins des professionnels.
  • La garantie du constructeur est généralement valable tout au long du contrat de location qui
    peut également prévoir une assistance en cas de panne et un véhicule de remplacement.

Investir en se laissant une porte de sortie, avoir de la visibilité sur son budget utilitaire sur plusieurs années et protéger sa trésorerie, la LOA est une option qui séduit de nombreux professionnels aux profils très différents. Pour autant, et même si la levée de l’option d’achat n’est pas obligatoire, l’objectif d’un leasing est de devenir propriétaire du véhicule à l’issue du contrat. Sinon, mieux vaut se tourner vers la LLD, plus intéressante financièrement.

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L’ÉQUIPEMENT DE SON UTILITAIRE

UN ESPACE DE STOCKAGE OPTIMISÉ

La première fonction d’un véhicule utilitaire est de stocker du matériel et/ou transporter des marchandises. Pour optimiser la capacité de stockage du fourgon, il est indispensable de disposer de rangements ergonomiques et adaptés à ses besoins.

Tiroirs, étagères repliables, séparateurs, filets de retenue, bacs ou encore smartbox, un rayonnage complet va permettre non seulement d’optimiser l’espace de stockage mais également d’être mieux organisé et plus efficace.

En bois ou en métal, ces rangement peuvent s’accompagner d’équipements plus techniques comme des étaux, un établi ou même un support pour bouteille de gaz. Le véhicule utilitaire devient ainsi un véritable atelier de travail mobile.

Pour augmenter significativement le volume de stockage, il existe également des solutions complémentaires comme l’installation d’un double-plancher pour y ranger outils et matériels. Le toit de l’utilitaire peut également servir à installer une galerie, une échelle, un chemin de marche ou encore des portes-verre.

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UN HABITACLE CONFORTABLE

Un professionnel passe plusieurs heures par jour dans l’habitacle de son véhicule utilitaire. Il est donc essentiel que celui-ci soit confortable et pratique. Être confortablement assis sur des sièges entièrement réglables est un minimum.

Autre point important : les rangements. Là aussi, il faut miser sur l’ergonomie pour simplifier l’usage au quotidien avec notamment une boîte à gant généreuse à tiroir coulissant, une tablette pivotante en guise de bureau mobile pour poser ordinateur, tablette ou dossier, ou encore un chargeur à induction pour recharger son smartphone sans câble.

 

UNE ZONE DE CHARGEMENT FONCTIONNELLE

La zone de chargement d’un véhicule utilitaire doit permettre d’atteindre deux objectifs : gagner un temps précieux et travailler en toute sécurité. Selon le poids des marchandises, il peut donc être nécessaire d’installer un hayon, un plateau coulissant ou simplement un marchepied.

Le système d’ouverture des portes arrières et latérales doit également être simple et efficace grâce à des poignées adaptées et une ouverture coulissante sur le côté et à 270° à l’arrière.

Enfin, pour travailler avec un maximum de confort et de visibilité à n’importe quel moment de la journée, la zone de chargement peut être équipée d’un éclairage LED.

 

UN ENVIRONNEMENT PARFAITEMENT SÉCURISÉ

Un bon utilitaire est un utilitaire qui garantit un environnement de travail parfaitement sécurisé. A ce titre, un plancher antidérapant permet d’assurer la sécurité des utilisateurs. Sur les parois, un bon habillage protège la carrosserie du véhicule.

Protecteurs et isolants, ces éléments limitent l’usure du véhicule qui est logiquement soumis à un usage intensif. Ils apportent également une plue-value esthétique nonnégligeable pour disposer d’un utilitaire propre et entretenu en toutes circonstances.

Si nécessaire, entre 8 et 12 anneaux d’arrimage peuvent être intégrés au plancher et aux parois du véhicule pour sécuriser la marchandise transportée.

Enfin, la sécurité d’un utilitaire c’est également son système de protection contre les vols. Une alarme électronique protège des tentatives d’intrusion et détecte tout mouvement dans l’habitacle. Il est également possible d’ajouter des serrures additionnelles ou des grilles anti-effraction.

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DES TECHNOLOGIES DERNIERS CRIS

Confort, sécurité, sérénité, les vertus des différentes technologies embarquées à bord d’un utilitaire sont nombreuses. Loin d’être des gadgets, ces outils seront d’une aide précieuse pour un professionnel. La caméra et le radar de recul sont notamment devenus incontournables afin de simplifier les multiples manoeuvres quotidiennes.

Mais ce n’est pas tout. Parmi les outils d’aide à la conduite on retrouve également l’assistance de stabilisation en cas de vent latéral, l’avertisseur de franchissement de lignes et l’avertisseur d’angles morts. Dernière innovation intéressante, l’assistance de surveillance de vision arrière offre, durant la conduite, une excellente vision de l’arrière à moyenne et longue distance via un écran intégré au plafonnier avant de la cabine.

La technologie ne se limite pas à l’aide à la conduite et concerne également les équipements multimédias. Des outils qui simplifient grandement le quotidien des professionnels. C’est notamment le cas de l’écran tactile avec réplication smartphone qui permet d’accéder directement sur le tableau de bord à l’ensemble des contenus de son smartphone (répertoire, messageries électroniques, données cloud, GPS, réseaux sociaux, applications diverses,...).

 

L’ENTRETIEN DE SON UTILITAIRE

QUE COMPREND UN CONTRAT D’ENTRETIEN ?

Le contrat d’entretien d’un véhicule utilitaire permet d’intégralement externaliser cette tâche auprès d’un professionnel de l’automobile. Ainsi, le professionnel se décharge d’une contrainte coûteuse et chronophage, optimise son temps et allonge la durée de vie du véhicule.

Un contrat d’entretien propose un service adapté aux besoins des professionnels et notamment :

  • une zone d’accueil dédiée aux professionnels,
  • des horaires étendus pour les clients professionnels,
  • des conseillers et techniciens spécialisés en véhicules utilitaires,
  • des délais de diagnostic et de réparation fortement raccourcis.

Un contrat d’entretien performant doit également prendre en charge un large éventail de prestations, à commencer par les indispensables et régulières révisions du véhicule. Il prévoit également l’entretien des pièces spécifiques comme :

  • les freins
  • les amortisseurs
  • la batterie
  • la distribution
  • les essuie-glaces

Enfin, si le véhicule nécessite d’être immobilisé, il est indispensable que le contrat d’entretien prévoit un véhicule de remplacement pour permettre au professionnel de poursuivre son activité durant le temps de réparation.

 

COMBIEN COÛTE UN CONTRAT D’ENTRETIEN ?

Un contrat d’entretien adapté aux professionnels permet de bénéficier de tarifs entre 10% et 20% inférieurs aux prix publics. Il peut également prévoir des forfaits pièces et main-d’oeuvre adaptés à l’âge et au kilométrage du véhicule pour coller au plus près aux besoins de chaque professionnel.

Le contrat d’entretien propose également comprendre une extension de garantie qui protège l’utilisateur de coûts complémentaires imprévisibles. Ainsi, le professionnel peut budgéter ce coût à l’année et transformer cette charge variable en charge fixe. Budget maîtrisé et qualité de la réparation, une équation gagnante pour rester serein.

A noter que l’entretien du véhicule est généralement compris dans les contrats LLD ou les leasing. Dans le cadre d’un achat sec, il est en revanche nécessaire de prévoir un contrat d’entretien au moment de l’acquisition du véhicule.

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CHOISIR SON UTILITAIRE

QUELLES SONT LES ÉTAPES À RESPECTER POUR ACHETER OU LOUER SON UTILITAIRE ?

Afin d’acheter ou louer son utilitaire sans se tromper, il est conseillé de procéder avec méthode en respectant quatre étapes indispensables.

Évaluez ses besoins : Pour trouver le véhicule correspondant à ses besoins et ceux de son entreprise, il est impératif de commencer par les définir avec précision et objectivité. Les principaux critères à prendre en compte sont : son métier, le type de marchandise transporté et le nombre de kilomètres effectués par an.

Optimiser le financement : Pour savoir vers quels utilitaires orienter ses recherches, il est nécessaire de savoir comment il va être financé et de quel budget on dispose. Achat ou location (LLD ou LOA), prime à la conversion et bonus écologique, paiement cash ou emprunt, autant de possibilité à évaluer en collaboration avec son expert-comptable et/ou un professionnel de l’automobile.

Prospecter efficacement : Une fois que l’on connaît ses besoins et ses moyens, il est temps d’entamer la phase de prospection. Pour cette étape cruciale, il existe plusieurs ressources, notamment les annonces sur Internet, mais rien ne remplace les conseils et bons plans d’un professionnel de l’automobile. Revendeurs agréés ou concessionnaires disposent du plus large choix de véhicules et d’équipements.

Anticiper ses besoins : Si l’ultime étape du processus est l’achat de l’utilitaire, ce sont les conditions de cet achat qui vont définir les garanties et les modalités d’entretien du véhicule. Pour un véhicule professionnel, amené à beaucoup rouler, ces conditions sont décisives pour l’avenir. Chez un concessionnaire, véhicules neufs mais aussi parfois d’occasion bénéficient des garanties constructeur. En plus des garanties, un professionnel de l’automobile proposera un service après-vente performant et un contrat d’entretien adapté.

 

QUELS SONT LES CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTE ?

L’achat d’un utilitaire se fait par étape, nous l’avons vu ci-dessus, mais également en respectant des critères précis en fonction de son activité et ses besoins spécifiques. Des besoins qui peuvent être amenés à évoluer, d’où l’importance d’anticiper ces évolutions. en se basant sur des données objectives.

Le volume de stockage : Le volume d’un véhicule s’exprime en m3 et peut aller de 3 à plus de 20m3. Les besoins en volume orienteront le choix du véhicule entre camion, fourgon aménagé, benne, camionnette, quadricycle… Un volume trop grand entraînera un surcoût à l’achat qui aurait pu être investi sur un meilleur niveau d’équipement. Un volume trop petit ou inadapté ne permettra pas de charger tout le matériel ou la marchandise nécessaire.

Le type de marchandise : La nature des marchandises transportées est également un critère essentiel. Poids, dangerosité, conditions de conservation ou de transport spécifiques sont autant d’éléments qui vont définir l’aménagement de l’espace de stockage de l’utilitaire. Le poids des marchandises transportées doit notamment correspondre aux caractéristiques du véhicule utilitaire en terme de PTAC (poids total autorisé en charge) et PTRA (poids total roulant autorisé).

Les équipements : Le niveau d’équipement d’un utilitaire est probablement le critère le plus important et celui sur lequel il faut être le plus vigilant. Rangements ergonomiques, habitacle confortable, zone de chargement fonctionnelle, sécurité optimale et technologies derniers cris feront de l’utilitaire un véritable partenaire au quotidien (voir chapitre 4).

La motorisation : Le choix de la motorisation est bien évidemment un paramètre important. Diesel, essence, hybride ou électrique, la motorisation doit correspondre à l’utilisation du véhicule en terme de kilométrage annuel et de puissance. Si les utilitaires sont encore très majoritairement des véhicules diesel, car moins gourmands en carburant, le diesel est amené à disparaître pour des raisons environnementales. Un paramètre dont il faut tenir compte.

Les services : Le choix d’un véhicule utilitaire engage le professionnel sur plusieurs années. C’est pourquoi il est nécessaire de voir à long terme et de prendre en considération son coût et son amortissement. Qu’il s’agisse d’un véhicule neuf ou d’occasion, il est toujours préférable de se tourner vers un concessionnaire qui proposera un précieux
service après-vente et d’entretien. Les utilitaires sont des véhicules à utilisation intensive qui nécessitent un entretien méticuleux.

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QUEL MODÈLE D’UTILITAIRE CHOISIR ?

Terminons par des considérations concrètes. En clair, quel modèle et marque d’utilitaire choisir ? Comme nous l’avons vu précédemment, cela dépend des besoins propres à chaque professionnel en fonction de son métier.

Pour autant, certains modèles accompagnent les professionnels dans leur activité depuis de nombreuses années et ont clairement faits leur preuve (fiabilité, ergonomie, rapport qualité-équipement-prix,...). Des modèles “historiques” qui se renouvellent régulièrement, avec plus ou moins de réussite…

Nous avons classé ces modèles d’utilitaires en trois catégories en fonction de leur taille : les petits, les compacts et les grands.

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LES PETITS UTILITAIRES

Cette catégorie d’utilitaires convient aux professionnels qui n’ont pas besoin d’embarquer beaucoup de chargement et souhaitent privilégier un véhicule léger, maniable et moins gourmand en carburant.

Dans cette catégorie, le roi incontesté est le Renault Kangoo. Considéré comme l’un des utilitaires les plus fiables du marché, le Renault Kangoo Express (qui existe aussi en version Maxi) est une référence. Il garantit un confort de conduite optimal grâce à des suspensions performantes, un boîte de commande agréable, une excellente insonorisation et une visibilité parfaite.

Toujours chez les “petits”, deux utilitaires ont également largement fait leurs preuves : le Citroën Berlingo et le Peugeot Partner. Ils disposent de caractéristiques quasiment équivalentes qui les rendent indissociables. Dans sa dernière version Van, le Berlingo présente un design amélioré et plus d’options d’équipements technologiques. Son espace de chargement est également plus volumineux.

Même constat pour la dernière version du Peugeot Partner qui améliore son design et sa technologie embarquée. S’il propose moins d’équipements en série, il dispose d’un plus large choix de versions.

 

LES UTILITAIRES COMPACTS

Les utilitaires compacts peuvent embarquer plus d’une tonne de chargement et sont logiquement les plus polyvalents du marché. En fonction des équipements, ils peuvent être adaptés à tous types d’activités et laissent ainsi une grande marge de manoeuvre aux professionnels.

Dans cette catégorie, l’évolution récente la plus marquante concerne le Renault Trafic. Ce véhicule emblématique de la marque au losange est désormais disponible en version auto avec un moteur 2.0l dCi déclinable en versions 120, 145 ou 170 ch. Cette évolution, très attendue, ne déçoit pas tant la boîte est à la fois efficace et agréable. Combinée à ses standards habituels, cette nouveauté permet au Renault Trafic de rester le véhicule de référence de cette gamme d’utilitaire.

Comme le Trafic, le Citröen Jumpy propose aussi une nouvelle motorisation avec le fameux 2.0 BlueHDI 180 ch dont la version auto est de très bonne facture. Son confort, sa tenue de route et les équipements de sécurité disponibles restent des points forts. On peut cependant regretter un léger manque de volume de stockage.

Même défaut chez son cousin, le Peugeot Expert, dont le volume de chargement est fortement limité par sa petite taille (1,90m) et sa longueur (4,60m). S’il est logiquement plus “agile” et particulièrement agréable à conduire grâce une motorisation 2.0l HDI 150 ch souple et performante, ce manque de volume peut être rédhibitoire pour un véhicule de cette catégorie.

 

LES GRANDS UTILITAIRES

Cette dernière catégorie de véhicules concerne les professionnels qui ont besoin d’un gros volume de chargement. Il s’agit d’utilitaires qui offrent un maximum de possibilités d’aménagements mais pour lesquels il faut être vigilant sur la consommation en carburant et les équipements de sécurité.

Depuis toujours, le leader de cette catégorie est le Renault Master. En perte de vitesse ces dernières années, il fait un retour en force avec sa version 2019 totalement restylée. Une nouvelle version réussie et saluée par le prix de véhicule utilitaire de l’année aux Trophées de l’argus 2020.

Il se distingue notamment par des équipements de sécurité de très hauts niveaux comme l’assistance de stabilisation en cas de vent latéral, l’avertisseur de franchissement de ligne et d’angles morts, le système de rétrovision par caméra ou encore le radar de stationnement AV. Des technologies qui, sur des utilitaires de cette envergure, sont précieuses.

Citröen et Peugeot sont aussi en concurrence frontale dans cette catégorie de véhicules avec le Jumper et le Boxer. Tous les deux proposent un nouveau moteur Diesel 2.0l BlueHDI 130ch plus propre mais dont les performances sont assez décevantes. La conséquence est un confort de conduite à parfaire. Parmi les points positifs de ces inséparables, on notera de volumineux espaces de chargement.

Enfin, chez les “grands”, soulignons l’intérêt suscité par la nouvelle version du Volkswagen Crafter. Complètement revisité, le Crafter est pratique, spacieux, agréable et performant. Des qualités indéniables mais qui font grimper le tarif.
Et ce d’autant que beaucoup d’équipements sont en option. Sur cette gamme, il est un concurrent sérieux au Mercedes Sprinter dont les performances et équipements ne sont pas remis en cause mais pour lequel chaque option se paye (très) chères.

 

CONCLUSION

FAITES-VOUS ACCOMPAGNER

Vous savez tout. Ce guide, on l’espère, vous a permis de cerner l’ensemble des enjeux liés à l’achat ou la location d’un utilitaire professionnel. Vous êtes désormais armé pour concrétiser votre projet.

Mais passer de la théorie à la pratique n’est jamais chose aisée. C’est pourquoi rien ne remplace le contact humain et l’expertise d’un professionnel. Ce dernier saura prendre en compte vos besoins, vos attentes et vos contraintes pour vous proposer la solutions la plus adaptée.

 

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